
©Newsoftogo-(Lomé, le 15 juillet 2025)-Dans un contexte marqué par des tensions sociales croissantes, le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD), en collaboration avec ses partenaires et organisations affiliées, multiplie les appels au calme, à la retenue et au pardon. Le collectif rappelle l’importance de l’unité nationale et du dialogue entre les citoyens et les autorités.
Engagé de longue date dans des actions de médiation et de plaidoyer, le CJD met en garde contre toute tentative de récupération politique de la situation socio-économique actuelle. Selon le collectif, l’instrumentalisation des frustrations populaires pourrait non seulement fragiliser le pays, mais également ouvrir la voie à des risques sécuritaires majeurs, tels que l’infiltration de groupes extrémistes.
« Le Togo ne doit pas devenir un terrain de violences, mais rester un espace propice à l’investissement et à la création de richesses », a déclaré Charles Adjanla, Coordonnateur général du CJD. L’organisation exhorte les citoyens à s’inscrire dans une dynamique de vivre-ensemble et à rejeter toutes formes de violence, pour favoriser l’essor du secteur privé et accompagner les efforts de l’État en matière d’emploi et d’entrepreneuriat.
Rappelant le rôle historique des commerçantes connues sous le nom de « nanas Benz » et la place stratégique du Port Autonome de Lomé, le CJD insiste sur la nécessité d’identifier de nouveaux moteurs de croissance pour faire face aux défis économiques actuels. Le collectif réaffirme sa volonté d’accompagner le futur gouvernement dans la recherche de solutions concrètes et durables aux problèmes sociaux.
À l’approche des élections municipales du 17 juillet, le CJD lance un ultime appel à la responsabilité collective pour préserver la paix sociale et la stabilité du pays.
Dans cette optique, une grande rencontre citoyenne est annoncée pour ce mercredi 16 juillet 2025 à 14h00 à Lomé, sur le thème : « Le Togo entre tensions sociales et le devoir de préserver un climat favorable au développement socio-économique. »